Jutsus d'Inazuma

RP

Je rentrais d'une mission de rang SS dans laquelle j'avais frôlé la mort de près, de trop près.
En retirant mon masque représentant un loup, je n'avais pas besoin de miroir pour imaginer ma tête, un homme en sueur, un visage sur lequel se lisait la frustration, le désarroi...
En effet, je repensais à Juuki, à la violence avec laquelle ces déserteurs l'avait tué. Je pensais qu'avec ma piètre performance du jour, je n'arriverais même pas à lui faire mal aux doigts...
C'est alors qu'en revoyant ces images, une idée me vint. Je me souvins comment j'avais tué le premier déserteur, si jeune pourtant. L'idée? Recréer l'attaque que j'avais exécutée instinctivement à l'époque, mais pour cette fois la maîtriser et s'en resservir quand le besoin s'en ferai sentir.
Je préparai donc mon sac pour tenir plusieurs jours, car je me doutais bien que cette technique serait longue et éprouvante à exécuter, je demandai à mon second de s'occuper des missions à ma place, prenant mes jours de congés, et je m'en allais pour la plus haute montagne du Kaminari...

Premier jour

Ce jour-là, je venais d'arriver, et il ne me semblait pas judicieux de commencer tout de suite mon entraînement après toutes ces heurs de marche.
Je mis tout de même à profit cette journée d'une autre manière.
Je m'adossa à l'unique arbre de ce sommet (il est tellement élevé que la végétation y est quasiment impossible, seul cet arbre subsistait, sans que l'on sache trop comment), je m'assis et me mit à réfléchir sur comment mettre en oeuvre une telle technique. Le nom, lui, était déjà dans ma tête : Raitsurugi, l'épée de foudre.
Je fermais les yeux et réfléchissais.
Après quelques heures de réflexion, l'idée me vint : il fallait créer une connexion de chakra avec l'épée pour lui insuffler du chakra Raiton, qui se transformerait en aura électrique, puis couper cette connexion pour que ce chakra reste dans la lame et ne me revienne pas. Quant aux signes, il faudra faire sans, les deux mains devant être sur la lame, les signes sont impossible.
J'avais pris dans mon sac de quoi fabrique un épouvantail qui servirait de cobaye à mes attaques.
Je le monte, puis comme le soleil s'était couché, j'en fis de même et prépara mon sac de couchage pour dormir, me préparant ainsi aux efforts nécessaires aux lendemains...

Deuxième jour

Je me réveilla assez tôt ce jour-là, certainement à cause de l'excitation de l'entraînement.
Je fis un feu de bois, et me prépara un bon petit déjeuner, bien que rudimentaire, car il me fallait bien évidemment des forces.
Il était 9h quand j'eus tout fini pour me préparer. Je pris ma fidèle épée Requiem, me mis en position face à l'épouvantail.
les premiers essais étaient assez déplorables, mais je ne me décourageait pas, ce n'était que des "pramiers essais. En fait, seules quelques étincelles apparaissaient autour de la lame, et ne tenaient que 5 secondes pour les plus résistantes.
A midi j'en était toujours au même point. En déjeunant je pensais à la dose de chakra nécessaire à cette technique. Il faudrait que je l'augmente au fur et à mesure pour en voir les effets, et bien penser à couper la connexion après.
L'après-midi, les étincelles devenaient de plus en plus grosses, mais rien de semblable à l'aura que j'avais créée dans ma jeunesse.
Le soir vint et j'arrêta là mon entraînement.

Troisième jour

Ce jour là fut, contrairement au précédent, plus fructueux.
Après plusieurs assaut sur mon épouvantail, je finis, à 8h du soir, par réussir à créer l'aura tant attendue.
D'après la dose de chakra utilisée, j'en conclus par ailleurs que je ne pourrai pas l'exécuter plusieurs fois... D'ailleurs, vu que j'avais utilisé aussi du chakra lors des essais précédent, je tombai et m’endormais de suite, sans manger, sans me mettre sur ma couchette.

Les jours suivant je m'entraînai à tenir cette aura autour de ma Requiem. En fait, c'était plutôt facile en coupant les connexions. La vraie difficulté de cette technique est le fait de mettre assez de chakra dans la lame.

Au bout du cinquième jour, je maîtrisais suffisamment ma technique et rentrait donc chez moi, à Kumo, et reprit du service auprès des anbus le lendemain matin, maintenant plus sûr de moi quant à la vengeance que je dois au déserteur qui a tué Juuki...